Le diable n’est pas le 666.
Session nr 11 du 11 décembre 2025 – traduction Française-– Original Néerlandais.
Lieu : Mezzaverde en Belgique
Rédigé par Wivine.
Commentaires Wivine :
Le nombre le plus récurrent et le
plus terrifiant, depuis des décennies, est le 666. Le nombre du diable,
de l'Antéchrist, de la « Bête » qui veut asservir l'humanité et la détourner de
sa vocation et de son destin.
La peur paralyse, elle maintient les
gens en esclavage et les rend alors facilement manipulables.
Le nombre « 666 » en est un
exemple, tout comme le baptême de l'Église catholique romaine et
d'autres rites religieux appliqués aux bébés. Je sentais tout à coup qu'il
fallait en parler pour éradiquer cette ‘peur’. J'ai demandé de l'aide, j'ai
médité, j'ai lu à ce sujet, et peu à peu, un schéma s'est dessiné. Tout est
devenu clair.
Je devais tout dissocier du
mysticisme, de la religion, mais aborder les deux sujets -baptême et le 666
- ensemble était trop complexe.
C'est alors que j'ai eu
l'inspiration de me pencher sur l'intelligence artificielle et poser des
questions. A commencer par le nombre 666. Je n'avais pas encore travaillé avec l’I.A.
et j'étais quelque peu méfiante. Je suis donc allée sur ChatGPT, je me suis
inscrite et j'ai commencé à poser des questions. Je savais que je saurais
immédiatement si les réponses seraient absurdes ou non. À ma grande surprise,
des informations précises et objectives ont émergé, donnant à ce chiffre une
signification totalement différente. Elles ont même confirmé mes soupçons par
des faits historiques.
Et maintenant quoi faire? Il a été
décidé de recopier intégralement les réponses à mes questions sur ChatGPT dans
une session et de les publier en ligne. Cela permet au lecteur de se forger sa
propre opinion, de faire abstraction ou non des discours alarmistes qui
entourent ce chiffre et éventuellement de se débarrasser de cette peur.
Ou bien de continuer à chercher. Car
c'est là l'essentiel: chercher des réponses en suivant son intuition, et ce
faisant, on apprend et on approfondit sa connexion intérieure. Chaque question
vous amène à une autre, jusqu’à l'infini. Pas de questions, pas de réponses.
Beaucoup de questions, beaucoup de réponses.
Même des réponses qu'on n'a pas
demandées. À l'origine, je voulais savoir où en était la science dans ses
recherches sur la «conscience» humaine ou le mental
humain mortel selon les définitions du Livre
d’Urantia. Et je suis tombée sur autre chose. Cela devait certainement avoir
un lien car le mental humain est très manipulable. Une fois qu’on a compris
comment cela fonctionne on fait facilement croire n’importe quoi aux gens ou leur
induire une peur, une peur durable pour des générations à venir.
Voici mes questions et réponses de
« ChatGPT ». Je n'ai rien changé. Je les ai recopiées mot pour mot,
comme indiqué. Cela semblait primer en ces temps de troubles et d'incertitude,
où chacun, dans les conflits actuels, désigne l'autre comme le
« diable ». Comment résoudre de tels conflits aux racines
ancestrales, où aucune des parties ne fait confiance à l'autre, et rétablir la
paix ? Une paix durable, pérenne ? Pas une paix temporaire, ni une
armistice temporaire.
Fin.
Question 1 : Quelle est l’origine du 666 – le nombre du diable.
L'idée que 666 soit « le
nombre du diable » ne provient pas du Moyen Âge ni des traditions
sataniques, mais directement de la Bible, et remonte donc à près de 2.000 ans.
Sa Source : Apocalypse 13:18
(Nouveau Testament), écrit vers 90-95 apr. J.-C.
Il y est fait référence comme
« le nombre de la bête ».
Dans son contexte originel, 666
était probablement une critique symbolique ou codée d'un certain empereur
romain, probablement Néron, via un code numérique (gématrie).
Question 2 : Pourquoi 666 ?
En hébreu et en grec, les lettres
représentent aussi des nombres.
Le nom « Néron César » peut être
converti en la valeur numérique 666.
Ce nombre était donc utilisé comme
un code, car critiquer ouvertement Rome était dangereux.
Question 3 : Quand est-ce devenu «le nombre du diable»?
Plus tard, dans la tradition
chrétienne, la « bête » fut associée à Satan, faisant du 666 le symbole du
diable.
Ce phénomène s'est principalement
produit au Moyen Âge et a ensuite été renforcé par l'art, la mythologie et la
culture populaire.
Réponse courte :
→ Le nombre 666
apparaît pour la première fois
vers 90-95 apr. J.-C. dans le livre biblique de l'Apocalypse et n'a été associé au diable que dans les traditions chrétiennes ultérieures.
Question 4: Pourquoi certains manuscrits anciens mentionnent-ils 616 au
lieu de 666?
Il existe effectivement d'anciens
manuscrits de l'Apocalypse qui indiquent 616 au lieu de 666, et plusieurs
raisons historiques expliquent cela.
- Variations
liées à la gématrie (nom → nombre).
Le nombre de la « bête »
était probablement une référence codée à l'empereur Néron. Comme son nom a été
écrit dans différentes langues, sa valeur numérique était tantôt 666, tantôt
616.
- Comment cela
fonctionne-t-il ?
En hébreu : « Neron
Caesar » (נרון קסר) → 666.
En latin (forme abrégée) : « Nero
Caesar » (נרו קסר) → 616.
Il s'agit donc essentiellement de la
même idée, seule l'orthographe du nom diffère.
- Différences
liées à la copie et à la langue.
Les manuscrits anciens étaient
copiés à la main. Certaines communautés étaient plus familières avec la forme
hébraïque, d'autres avec la forme latine ou grecque. Cela a entraîné des
variations dans le nombre qui se retrouvait en marge ou dans le texte.
- Manuscrits
anciens comportant le nombre 616. Quelques exemples importants :
Papyrus 115
(P115) – du IIIe siècle, découvert à Oxyrhynchus.
Codex Ephraemi Rescriptus –
un palimpseste plus tardif.
Tous deux portent
le nombre 616.
- Qu'en pensent
les chercheurs aujourd'hui ?
La grande majorité des manuscrits
portent le numéro 666, et c'est celui qui est considéré comme la version
originale.
Mais le nombre 616 est pris au
sérieux car il correspond historiquement aux variantes du nom de Néron et aux
traditions textuelles anciennes.
En bref :
→ 666 et 616 font
probablement tous deux référence à l’empereur Néron, via un code
numérique.
La différence provient des variantes
linguistiques de son nom (hébreu contre latin).
Question 5 : Comment le nombre 666 est-il entré dans la culture
moderne ?
Le nombre 666 est omniprésent dans
les films, la musique, les mémés et les histoires d’horreur de nos jours, mais
c’est le résultat d’une longue évolution où la religion, la littérature, la
culture populaire et les médias se sont mutuellement renforcés.
Voici comment le nombre 666 est
entré dans la culture moderne :
1. Moyen
Âge : 666 comme symbole diabolique
Au Moyen Âge, on a commencé à interpréter
l’Apocalypse au pied de la lettre.
Le «nombre de la bête» était associé
à Satan, à l’Antéchrist et à la fin des temps.
Les sermons, l’art et les contes
moralisateurs ont conféré au nombre 666 une dimension terrifiante. Cela a jeté
les bases de la culture populaire ultérieure.
2. XVIIe-XIXe
siècles : Littérature et mouvements occultes
Écrivains et mystiques ont commencé
à utiliser le 666 comme symbole de
- l'occultisme
- la connaissance cachée
- les ténèbres ou le mal
Durant cette période, le 666 est
progressivement devenu une icône culturelle, distincte de la religion.
3. XXe siècle :
Cinéma et médias de masse
La popularité du 666 a alors
explosé.
Notamment grâce à :
Le film « La Malédiction » (1976) –
L'enfant de l'Antéchrist porte le nombre 666.
Les films d'horreur des années 1980
et 1990 – Démons, possession et rituels sataniques ont utilisé ce nombre comme
motif récurrent.
Les films ont touché un large public
→ le 666 est devenu un symbole visuel du mal.
4. Musique (rock,
métal, punk)
Exemples :
Iron Maiden – The Number of the
Beast (1982)
Slayer, Black Sabbath, Marilyn
Manson, Ghost
Cela a conduit à associer le 666 à
la rébellion, à la provocation et à un sentiment anti-establishment.
5. Panique
satanique (années 1980-1990)
Une importante panique morale aux
États-Unis a fait du 666 le symbole :
- des sectes sataniques
- des messages cachés dans la
musique
- des cultures de jeunes
« dangereuses »
Les médias ont diffusé cette idée
dans le monde entier.
6. Internet, mémés
et jeux vidéo
À partir des années 2000, le 666 est
devenu un symbole ludique:
- mémés (« Oh mon Dieu, mon ticket de caisse était à
6,66 $ 😱 »)
- jeux vidéo (boss, niveaux, HP 666)
- noms d’utilisateur et graffitis
- contenu humoristique et
provocateur
Sa signification terrifiante s’est
transformée en un cliché de la culture populaire.
Résumé :
Le nombre 666 s'est intégré à la
culture moderne par le biais :
- de ses origines religieuses (la
Bible)
- de sa diabolisation au Moyen Âge
- de la littérature et de
l'occultisme
- des films d'horreur (impact
majeur)
- de la musique rock/métal
- de la panique médiatique autour du
satanisme
- d'Internet et de la culture des mémés
Ce mélange a transformé le 666, d'un
ancien code symbolique, en une icône universelle de la culture populaire,
reconnaissable par tous, même par ceux qui n'ont aucune connaissance
religieuse.
Fin.
GROUPE MEZZA VERDE.
Pour
plus d’explications des mots
en bleu voir Le Livre d’Urantia.